AIDE À mourir ? exclure !

Derrière ses dissimulations sémantiques, le projet de loi sur la fin de vie présenté en Conseil des ministres acte le suicide assisté et l’euthanasie.
Et derrière leurs conditions présentées comme strictes,  de nombreuses personnes vulnérables risquent d’être poussées vers la sortie, privées de soins palliatifs accessibles à tous.

Une loi qui divise abandonne désespère

Face aux besoins des Français, le gouvernement renonce à faire des choix ambitieux qui permettraient d’assurer à tous un accès égal aux soins palliatifs protégeant la vie.

Il prend l’option inverse :  mettre en place une mort administrée. Dans un système de santé en crise et un contexte économique et budgétaire tendu, cette option serait lourde de conséquences pour les plus fragiles de notre société.

Le conseil d’Etat reconnaît qu’il s’agit d’une rupture inédite du contrat social. C’est dire le risque pris.

Des voix éthiques s'élèvent

Élus, soignants, philosophes ou simples citoyens, de toutes sensibilités politiques, ils disent non à une loi transgressive et injuste.

« L’aide à mourir, c’est le contraire d’un projet de fraternité. La France ne devrait pas s’aligner sur le "moins-disant éthique". La loi nouvelle n’est pas en continuité avec les lois votées en 2005 et 2016 car elle est, au contraire, en rupture avec un projet d’accompagnement et de soins auquel elle met fin. »

Jean Leonetti, maire, ancien ministre et co-auteur des lois de 2005 et 2016 sur la Fin de vie

« Ecoutez les sans voix, ceux qu’on n’a jamais vus sur un plateau de TV, ni entendus sur aucune antenne de radio. On nous dit que les Français ont été écoutés mais lesquels ? Celui qui se projette, celui qui ne veut pas mourir de façon indigne. Mais qu’est-ce qu’être indigne de vivre ? Tous égaux, nous sommes tous dignes de vivre quel que ce soit notre handicap ou notre maladie. Ecoutez-nous, entendez-nous. »

Claire, retraitée

« Au cours des premières années de l’euthanasie aux Pays-Bas, celle-là concernait presque exclusivement les adultes mentalement aptes et en phase terminale. Après quelques décennies, la pratique s’est étendue aux personnes souffrant de maladies chroniques, aux handicapés, à celles souffrant de problèmes psychiatriques, ainsi qu’aux jeunes enfants. Actuellement, nous discutons d’une extension aux personnes âgées sans pathologie. On peut s’attendre à ce que les défenseurs de l’aide à mourir en France plaident pour une loi plus restreinte que celle aux Pays-Bas. Mais voici ma prédiction : toute législation autorisant l’aide à mourir sera considérée par certains comme une injustice et sera contestée devant les tribunaux. »

Theo Boer, professeur d’éthique de la santé à l’Université de Groningue et ancien membre d’un comité de contrôle de l’euthanasie du gouvernement néerlandais.

« Il y a un rouleau compresseur politique et médiatique du progressisme qui considère tous ceux qui s’opposent à cette loi comme des réactionnaires arriérés. Dans ce combat contre l’aide à mourir, pourtant, c’est bien mon engagement à gauche qui s’exprime »

Dominique Potier, député

Comment nous défendons la vie et la dignité

PAR L'ÉCOUTE

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Les services d’écoute d’Alliance VITA proposent un espace de parole pour se confier et échanger en toute confidentialité. 

Ils sont destinés aux personnes confrontées à des épreuves de la vie sur les questions liées à la maternité, la paternité, l’infertilité, ou la dépendance, la fin de vie, le deuil ou encore du mal-être et des dilemmes éthiques des soignants.

PAR LA MOBILISATION

PAR LA MOBILISATION

Alliance VITA alerte les décideurs et le grand public par des campagnes nationales et internationales d’information.

Ces campagnes mobilisent et sensibilisent à la protection de la vie et au respect de la dignité humaine.

PAR L'EXPERTISE

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Depuis plus de 30 ans, Alliance VITA est devenue une référence sur les sujets de société touchant à la vie.

Son travail de terrain développé par ses services d’aide aux personnes fonde son expérience. Pour élaborer des propositions efficaces, justes et applicables, Alliance VITA s’est associée à des experts compétents : médecins, juristes, philosophes… Elle a réalisé de multiples enquêtes et études.

PAR LA FORMATION

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Depuis des années, Alliance VITA s’engage à développer des formations pour éveiller les consciences et sensibiliser aux enjeux bioéthiques, de plus en plus prégnants à mesure des évolutions technologiques : le réseau des 1 000 volontaires VITA, les VITA Jeunes, l’Université de la vie, les Campus VITA pour les jeunes, des webinaires.

Ces formations sont appelées à se développer partout en France.

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Faites entendre votre voix

Le 27 mai, le projet de loi sur la fin de vie sera présenté à l’Assemblée nationale et les débats pourraient durer plusieurs mois.

Nous sommes à un moment charnière pour faire entendre notre voix et dire non à l’effacement de l’interdit de tuer, socle originel de toute déontologie médicale et de la protection des personnes les plus fragiles. 

Les solutions pour accompagner dignement la fin de vie existent ; elles sont mal connues. L’urgence est de proposer ces solutions humaines pour rendre la fin de vie plus sereine.

Nous avons tous un rôle à jouer pour replacer l’humanité au cœur des décisions politiques et maintenir l’interdit de tuer.

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